Cendra MOTIN
ISERE - 6ème circonscriptionQuand j’ai créé, il y a six ans, mon entreprise, j’ai choisi de l’implanter à Vaulx en Velin, au milieu d’une Zone Sensible, j’ai très vite découvert que ce n’était pas cela qui allait m’enrichir le plus !
Loin des clichés des ghettos ou des « No Go » zones, j’ai découvert des habitants solidaires face aux injustices d’un système qu’ils ne comprennent pas, face au rejet de certains qui se pensent plus français qu’eux, face aux idées reçues, face à la délinquance qui ressurgit parfois. Partout j’ai senti que tout leur manquait, malgré l’action des élus de la ville qui faisaient tout ce qu’ils pouvaient (et plus encore).
Déserts médicaux, difficulté d’accès à la culture, territoires mal desservis par les transports publics, services publiques inexistants, sécurité défaillante, discriminations en tous genres, la liste des inégalités à corriger est longue, trop longue, mais je sais d’expérience qu’il est possible de faire concrètement des choses en s’appuyant sur les habitants, en ayant de vraies convictions et des politiques qui soutiennent les actions locales, individuelles ou collectives.
C’est pour essayer de combler ces écarts que je me suis engagée avec En Marche ! pour soutenir la candidature d’Emmanuel Macron et que je souhaite m’engager en tant qu’élue de la République. Parce que j’ai touché du doigt ce manque d’égalité des chances auprès d’habitants des quartiers sensibles, en tant que présidente de l’association des entreprises de Vaulx en Velin, mais aussi autour de moi, à la campagne, avec les retraités pauvres que j’ai croisés trop nombreux sur les marchés, avec les agriculteurs qui ne font plus confiance à personne pour les aider à vivre de leur travail et qui se tournent massivement vers le repli national proposé par l’extrême droite. Je veux leur apporter des réponses, celles du programme d’En Marche, auxquelles je crois réellement.
Je me sens également profondément européenne, je suis certaine depuis toujours que l’Europe est une chance, qu’elle est la solution pour que la France retrouve une énergie qu’elle peine à retrouver. La France ne doit pas s’enfermer sur elle-même. La tentation est forte, partout, de fermer les frontières, de donner la préférence aux productions françaises et de rejeter en bloc tous ceux pour qui notre pays est une terre d’accueil, sans distinction des raisons qui les ont amenés là. Il est toujours plus facile de désigner un bouc-émissaire plutôt que de proposer des solutions claires et efficaces. Je lutte depuis toujours contre ces raccourcis, ces idées toutes faites et nauséabondes. Ce qui change maintenant, c’est que j’ai acquis l’expérience pour combattre ceux qui diffusent ces idées et qui propose une voie sans issue à mes concitoyens.
La 6ème circonscription de l’Isère est, je le sais, un territoire complexe, à la fois rural et péri-urbain, il est à mi-chemin entre Lyon et Grenoble, tourné tantôt vers l’un, tantôt vers l’autre. Il est le cœur de vie de nombreux ex-citadins qui viennent y chercher un cadre de vie plus naturel, mais il est aussi un territoire d’attachement, où les jeunes trouvent leur place et où ils veulent rester vivre. C’est une terre riche de son agriculture et de ses industries, qu’il faut continuer à soutenir pour qu’ils offrent des perspectives d’avenir à nos jeunes.